mardi 5 février 2013

Un député pour autrui ?

Je le disais hier soir, nous ne pouvons pas suivre toutes les informations de Marc Le Fur dans ce débat à propos du mariage pour tous. Néanmoins, on ne pouvait pas passer à côté de cet événement : il vient d’annoncer sur son blog qu’il en était à sa trentième intervention. Et encore, c’était dimanche.

« « Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude ». Ce principe constant du droit signifie que quelqu’un qui a contrevenu à la règle élémentaire de notre droit en utilisant certaines méthodes, ne peut s’en prévaloir.

J’ai déjà fait état de sites qui présentent des enfants en « solde », voire des possibilités de gestation pour autrui low cost en Inde – c’est il est vrai un peu plus cher en Ukraine et en encore beaucoup plus aux États-Unis. Après avoir eu recours à de telles pratiques, aurait-on le droit de devenir parents adoptifs ? À l’évidence, non ! C’est précisément ce que je vous propose.

Vous dites, chers collègues, que vous êtes contre la gestation pour autrui, mais cela reste au niveau de la pétition de principe. »

Faire une déclaration hors sujet à l’Assemblée Nationale est quoi, alors ? Pourquoi l’Assemblée Nationale en France aurait à s’occuper de la GPA en Inde, en Ukraine ou aux Etat-Unis ?

Comment pourrait-on devenir parents adoptifs d’un de nos propres enfants faits à une femme étrangère ? C’est étrange.

La majorité des députés, de droite comme de gauche, est totalement opposée à la Gestion pour autrui. Pourquoi s’obstiner à perdre du temps avec ce débat ?

Par contre, imaginons que je fasse un enfant à une femme ukrainienne et que j’obtienne des papiers pour cet enfant en Ukraine, ça serait mal, évidemment. Mais peut-on penser à l’enfant ? Ne serait-il pas aussi bien avec des papiers de « la même nationalité » que son père ?

Pourquoi mélanger l’adoption d’enfants étrangers et la GPA ?

Trente interventions en quelques jours. Voir ce que nous écrivions en octobre. "Facile, dans ces conditions, de faire croire qu’on travaille. Facile de se faire passer pour un bon député."

Nicolas

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