Je le disais hier soir, nous ne pouvons pas suivre toutes
les informations de Marc Le Fur dans ce débat à propos du mariage pour tous.
Néanmoins, on ne pouvait pas passer à côté de cet événement : il vient d’annoncer
sur son blog qu’il en était à sa trentième intervention. Et encore, c’était
dimanche.
« « Nul ne peut se prévaloir
de sa propre turpitude ». Ce principe constant du droit signifie que quelqu’un
qui a contrevenu à la règle élémentaire de notre droit en utilisant certaines méthodes,
ne peut s’en prévaloir.
J’ai déjà fait état de sites qui
présentent des enfants en « solde », voire des possibilités de gestation pour
autrui low cost en Inde – c’est il est vrai un peu plus cher en Ukraine et en
encore beaucoup plus aux États-Unis. Après avoir eu recours à de telles
pratiques, aurait-on le droit de devenir parents adoptifs ? À l’évidence, non !
C’est précisément ce que je vous propose.
Vous dites, chers collègues, que
vous êtes contre la gestation pour autrui, mais cela reste au niveau de la pétition
de principe. »
Faire une déclaration hors sujet à l’Assemblée Nationale est
quoi, alors ? Pourquoi l’Assemblée Nationale en France aurait à s’occuper
de la GPA en Inde, en Ukraine ou aux Etat-Unis ?
Comment pourrait-on devenir parents adoptifs d’un de nos
propres enfants faits à une femme étrangère ? C’est étrange.
La majorité des députés, de droite comme de gauche, est
totalement opposée à la Gestion pour autrui. Pourquoi s’obstiner à perdre du
temps avec ce débat ?
Par contre, imaginons que je fasse un enfant à une femme
ukrainienne et que j’obtienne des papiers pour cet enfant en Ukraine, ça serait
mal, évidemment. Mais peut-on penser à l’enfant ? Ne serait-il pas aussi
bien avec des papiers de « la même nationalité » que son père ?
Pourquoi mélanger l’adoption d’enfants étrangers et la GPA ?
Trente interventions en quelques jours. Voir ce que nous écrivions en octobre. "Facile, dans ces conditions, de faire croire qu’on travaille. Facile de se faire passer pour un bon député."
Nicolas
Trente interventions en quelques jours. Voir ce que nous écrivions en octobre. "Facile, dans ces conditions, de faire croire qu’on travaille. Facile de se faire passer pour un bon député."
Nicolas
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