dimanche 28 avril 2013

Le député Le Fur de Loudéac Lamballe de plus en plus amnésique

Dans son blog, le député de Loudéac Lamballe dit tout le mal de l'écotaxe qui va être mise en place très prochainement.

Il oublie, volontairement je suppose, de préciser que cette taxe sur les poids lourds qui empruntent certaines routes a été décidée et votée en 2009  lorsque son "poulain" était encore aux commandes de la France et que lui même a voté ce texte, peut être ne l'avait il pas lu, mais il ne fallait pas fâcher le chef.
L'anosognosie serait elle une pathologie typiquement de droite lorsqu'elle n'est plus aux affaires ?

vendredi 26 avril 2013

Marc Le Fur sanctionné de manière unanime

Suite à ses agissements déplorables, le député Le Fur a été condamné à l'unanimité par le bureau de l'Assemblée Nationale, organe dont sont membres plusieurs autres parlementaire UMP (voir la composition ici).

Le plus cocasse : Marc Le Fur, en sa qualité de Vice-président, en est lui-même membre. A-t-il choisi d'expier sa faute en votant lui-même pour sa propre sanction ? S'est-il confessé devant ses collègues en cherchant l'absolution ? Si c'était le cas, nous nous en réjouirions !

Gageons plutôt qu'en tant que premier concerné, Marc Le Fur n'a pas pu prendre part au vote du bureau pour se prononcer sur sa propre sanction...

Toujours est-il que tous ses collègues UMP se sont prononcés comme un seul homme pour condamner ses actes impardonnables.

lundi 22 avril 2013

Marc Pinocchio Le Fur

Le député de Loudéac Lamballe ne manque pas de toupet, sa version des faits n'est pas du tour corroborée par les images qui sont très explicites sur son geste et suffisamment longue pour ne pas se focaliser sur 2 secondes d'agression.
L'explication qu'il donne au Télégramme du lundi 22 avril est tellement grossière qu'elle en est également risible.
D'après lui, son bras vengeur n'a fait que du vent et a fait tomber le calot du policier, la vitesse du bras a donc dépassé la force 7 ou 8.
Le "hors contexte" dénoncé par le député est plutôt de son côté, il est complètement hors contexte sociétal, cette loi sur le mariage pour tous ne retire en rien des avantages aux hétéros sexuels mais donne des droits aux homosexuels.

Texte de l'article paru dans le Télégramme : 
Des images diffusées « hors contexte ». Ainsi le député breton UMP Marc Le Fur qualifie-t-il la vidéo diffusée depuis samedi par BFMTV et qui le montre, dans la nuit de jeudi à vendredi dernier devant le palais Bourbon, à la tête d'une manifestation anti-mariage gay. Sur ces images, on voit le parlementaire costarmoricain s'en prendre à un représentant des forces de l'ordre, lui ôtant son calot d'un coup de main bien ajusté. 
« On a voulu cacher des choses »
« Son calot est tombé car le policier a été poussé. Mais, il n'a pas été blessé et a pu le récupérer. Ce n'est vraiment pas le sujet », se défend le député. Dans cette histoire, « on a voulu cacher des choses qui ne sont pas jolies à voir », assure-t-il. Pour appuyer ses dires, Marc Le Fur a publié hier un communiqué sur son blog dans lequel il donne sa version des faits. « Le jeudi 18 avril à 23 h 45, avec d'autres députés, nous nous sommes rendus aux Invalides. Nous avons croisé des centaines de policiers lourdement armés, casqués, bottés, qui évacuaient de jeunes manifestants qui n'étaient pas sur la voie publique, qui n'étaient pas équipés ni de casques, ni de foulards, armes ou bâtons, qui faisaient simplement un sit-in », raconte-t-il. Marc Le Fur poursuit. Il se serait placé aux côtés des manifestants « pour éviter tout excès des forces de l'ordre » et aurait « pris soin de revêtir l'écharpe tricolore pour être parfaitement reconnaissable comme parlementaire ». Et là : « Nous avons constaté que les forces de l'ordre utilisaient une matraque pour taper une jeune fille. C'est à ce moment que nous avons voulu approcher et que la police nous en a empêchés ».


Pinocchio, sort de ce corps.

dimanche 21 avril 2013

Le député ne manque pas de culot

Même pas 48 heures après avoir agressé un policier devant l'assemblée nationale, le député Le Fur se permet de donner des leçons au gouvernement.
Il me semble que c'est à lui que pensait Audiard lorsqu'il a dit "Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît".

Le député Le Fur s'en prend aux forces de l'ordre

Jeudi soir dernier, Marc Le Fur a pris part à l'échauffourée qui s'est déroulée dans l'hémicycle de l'Assemblée Nationale et qui a vu plusieurs députés UMP s'en prendre physiquement aux collaborateurs de la Ministre Taubira et au personnel de l'Assemblée.

Il faut dire que le député Le Fur s'était, peu de temps auparavant, sérieusement échauffé l'esprit en participant aux actions menées par les extrémistes de la manif pour tous qui se déroulaient à l'extérieur de l'Assemblée.

La chaîne BFM-TV a, ainsi, diffusé un court extrait où l'on voit le député de Loudéac attaquer un gendarme. Jugez plutôt...


Lui qui, voilà encore quelques mois, n'avait pas de mots assez durs pour dénigrer les grévistes et les manifestants, se découvre aujourd'hui une vocation de petit voyou, anarchiste et semeur de trouble !
Rappelons, tout de même, que ce monsieur est Vice-président de l'Assemblée Nationale...

Celui qui, il y a peu, s'autoproclamait le "député de tous" est surtout en train de devenir le député de la honte...

samedi 20 avril 2013

Les rêves du député

Marc Le Fur, dans un article du Télégramme, prévoit un Mai 68 à l'envers.
Allez, monsieur le député bagarreur, un petit effort, une année de plus de référence et vous ferez plaisir à beaucoup de monde.

vendredi 19 avril 2013

Le député Le Fur en pleine rixe à l'Assemblée

Le député Le Fur, fervent soutien du collectif "La manif pour tous" et de Frigide Barjot, sa porte-parole (voir ici une de ses oeuvres marquantes), vient malheureusement de s'illustrer cette nuit dans les débats qui ont eu lieu sur le projet de loi ouvrant le mariage aux personnes du même sexe.

Ces dernières semaines, Marc Le Fur n'a eu cesse de mettre de l'huile sur le feu en soutenant et participant ouvertement aux actions des agités de la manif pour tous. A ces différentes occasions, le député de Loudéac a abandonné son rôle de parlementaire de la République pour endosser l'habit du manifestant passablement excité, comme en témoigne la vidéo ci-dessous, où il s'en prend violemment à la députée PS Catherine Lemorton.


Il fallait l'entendre, cette nuit, décrier et villipender les forces de l'ordre qui ne font pourtant que leur travail en contenant les nombreux débordements qui ont lieu en marge des manifestations.

Comble de la honte, cette nuit, Marc Le Fur a été à l'origine d'une énième provocation qui a failli tourner au pugilat et à la bagarre générale : les députés UMP se sont rués sur un collaborateur de la Garde des Sceaux, estimant que ce dernier avait "ricané" ou "soupiré".



En fin de vidéo, Marc Le Fur est le député qui se précipite et pointe le doigt pour s'en prendre au membre du cabinet de la Ministre. Aux dires des personnes ayant assisté à l'événement, des coups de poings ont été échangés et les services de l'Assemblée ont dû intervenir pour contenir les députés UMP surexcités.

M. Le Fur, est-ce vraiment la façon dont un élu de la République doit se comporter ?

lundi 15 avril 2013

Le député est il dyslexique ?

Marc Le Fur, plus de 10 années passées dans SA majorité présidentielle, a œuvré pour la diminution des postes dans la fonction publique, il disait non quand il était sur Loudéac/Lamballe mais répondait oui quand c'était le petit caporal qui passait dans les rangs.
Et voilà qu'il s'aperçoit, un peu tard, que la réduction de postes dans l'éducation nationale avait eu un impact sur les enfants souffrant de dyslexie.
La dyslexie étant un trouble de l'apprentissage de la lecture lié à une difficulté particulière à identifier les lettres, les syllabes ou les mots. Je n'invente rien, j'ai regardé la définition dans un dictionnaire.
Ce trouble correspond tout à fait à ce que subit le député, il n'a pas tout compris dans les documents qu'on lui faisait voter et ne voulant pas déplaire à son grand vizir, il signait en bas.
Allez encore un petit effort Monsieur Le Fur et vous allez proposer que les bénéficiaires du bouclier fiscal remboursent les sommes qu'ils auraient dû s’acquitter.

vendredi 12 avril 2013

Mariage pour tous

Trouvé sur Twitter

Marc Le Fur va bientôt pouvoir demander Xavier Bongibault en mariage. C'est émouvant.
Officialisation de l’événement à Loudéac par Gégé bien sûr

Toute la circonscription sera, bien entendu, invitée à la cérémonie.

jeudi 11 avril 2013

Rattachement de Nantes à la Bretagne, une belle idée obsolète ?

Le député Marc Le Fur est très impliqué dans la réunification de la Bretagne. Suite à l’échec du referendum dont il regrette le résultat en Alsace, il a déclaré que « En Bretagne, ajoute-t-il, le débat touche aux limites régionales qui sont insatisfaisantes pour beaucoup d'élus. Notre région est actuellement amputée de la Loire-Atlantique. Nous souhaitons que ce département, avec Nantes, soit rattaché à la Bretagne administrative, de manière à ce que la Bretagne historique soit reconstituée. »

Il va continuer à défendre cette idée. On en pense ce qu’on veut. D’un point de vue politique, le projet n’a aucune de chance de passer : les bretons voteraient comme les Alsaciens pour sanctionner les politiciens et le Gouvernement.

Monsieur Le Fur mène les combats qu’il veut.

Vous vous demandez pourquoi je m’intéresse à ça subitement ? Dans le cadre de mon blog politique, je m’intéresse beaucoup à trois sujets :
-         la crise du pouvoir actuelle, qui montre que notre République est ébranlée, poussant certains à vouloir une évolution de la Constitution,
-         la réforme territoriale souhaitée par le Gouvernement, que je soutiens pour différentes raisons,
-         l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, que je défends également pour des raisons diverses mais si j’y accorde une importance, c’est pour des raisons politiciennes.

L’aéroport de NDDL se place dans un projet stratégique pour créer une « métropole Européenne » avec Rennes et Nantes (voire Saint Nazaire), le tout parallèlement au très officiel pôle métropolitain Loire Bretagne qui regroupe les métropoles de Nantes, Angers, Rennes, Brest et Saint Nazaire et dont vous n'avez probablement jamais entendu parler.

Dans le cadre de la réforme territoriale, il se pourrait que la « communauté urbaine de Lyon » fusionne avec le département ou que le département « disparaisse ». En région Parisienne, des communautés de communes, plus précisément les Établissement public de coopération intercommunale, seront amenées à se renforcer. Une nouvelle entité va être créée : Paris Métropole, comprenant toute la région sauf les zones rurales. Ce n’est pas une lubie de la gauche, c’est le prolongement logique de différents rapprochements et évolutions progressives des relations entre les collectivités territoriales. Le Grand Paris créé par Nicolas Sarkozy rentre dans ce cadre.

Ces nouvelles entités sont nécessaires notamment pour le développement économique des territoires, qu’ils soient, très locaux (on le voit par exemple à la montée en importance de la CIDERAL) ou à l’échelle de plusieurs régions. Par exemple, le pôle métropolitain s’étale sur plusieurs régions. Quelles que soient les évolutions de la Bretagne administrative, Angers n’en fera jamais partie.

La création de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes entraînera la fermeture des vols commerciaux à Nantes Atlantique (et probablement à Rennes Saint Jacques mais, à ma connaissance, rien n’est annoncé). Ce sont, du coup, les villes ou départements au sud de Nantes, dont la Vendée qui vont être pénalisées, s’éloignant d’une bonne demi-heure de l’Aéroport, voire deux heures quand le Pont de Cheviré est bouché. « Nous » aurons besoin de mettre en œuvre une politique de solidarité avec eux qui pourrait – par exemple – se traduire par la création d’un nouveau pont pour traverser la Loire à Nantes ou d’une meilleure desserte en train.

Notre-Dame-des-Landes concerne bien tous les acteurs économiques qui se trouvent à 1h30 de l’Aéroport. Un patron d’une PME à Loudéac pourra faire l’aller-retour en une journée avec la plupart des capitales Européennes.

Mon propos n’est pas de défendre la construction d’un aéroport à Notre-Dame-des-Landes ou la réforme territoriale (je le fais dans mon blog politique), je n’oublie pas les problèmes environnementaux qui sont posés par NDDL et les réticences à la réforme territoriale.

Néanmoins, il est évident que le développement des territoires se fera par des accords entre municipalités puis entre EPCI (communauté de communes) avec des articulations différentes selon la taille des villes. Lille, Paris, Lyon et Marseille, dans des formes différentes, ne peuvent se développer sans leur entourage. De même, c’est bien en se battant ensemble que Loudéac et Pontivy ont réussi à avoir un hôpital à Kério, ce qui fait que les habitants du secteur autour de ces deux pôles peuvent soigner leur cirrhose à moins de 25 minutes de chez eux.

La structure administrative de la France ne correspond plus aux exigences du développement de ses territoires. Loudéac et Pontivy sont condamnés à travailler de pair alors qu’ils ne sont pas dans le même département et en tenant compte du fait que les deux villes sont eux-mêmes au centre de territoire, marqués essentiellement par leurs EPCI réciproques, la CIDERAL pour ce qui nous concerne.

Ainsi, les Régions et les Départements ne sont plus qu’à considérer comme des structures administratives. Les grosses métropoles, Marseille, Lyon et peut-être Lille (mais ultérieurement), en tant qu’EPCI, auront des attributions des départements et des régions.

Les Régions et Départements restent important pour la représentation de l’Etat mais aussi pour ce que la loi a prévu de leur confier comme responsabilités à l’issue des phases de décentralisation (l’acte III devrait arriver dans l’année avec le transfert vers les régions de la responsabilité de l’action économique).

Observer les scrutins électoraux montre que les taux d’abstention sont très forts pour les élections européennes, les régionales et les cantonales sont très forts. Les gens ne se déplacent plus que pour la présidentielle, les législatives et les municipales. Ils font confiance à des hommes (le Français cherche l’homme fort surtout dans notre période agitée par une crise économique et une crise institutionnelle). Les évolutions du monde font que les gens font confiance en un Président de la République pour gérer ses affaires avec l’Europe et à leur Maire pour leurs affaires locales, leurs alliances avec les voisins, …

Les législatives ont un taux d’abstention faible parce qu’elles suivent la présidentielle. Lors des scrutins partiels, le taux est énorme. Nous avons dans la démocratie Française deux échelons vus comme importants qui se traduisent par l’importance de leurs représentants : le président de la République et le Maire.

Revenons à nos moutons…

Nous parlons donc de la région Bretagne mais aussi de la région Pays de Loire puisque le rattachement de Nantes à la Bretagne créerait une division des Pays de Loire. Les régions ont en charge : la gestion des lycées, l'enseignement supérieur et la recherche, la formation professionnelle et l'apprentissage, le développement économique, l'aménagement du territoire et les infrastructures. Concrètement, la Bretagne consacre 36% de son budget à l’éducation et 32% aux transports (financement du TER, de la mise à deux fois deux voies de la N164 et la création de pôles d'échanges multimodaux qui permettront de faciliter les échanges entre les différents modes de transports en commun).

J’habite en région Parisienne. La campagne pour les régionales de 2010 a porté uniquement sur les problématiques de transports. C’était ubuesque, d’autant que le projet du Grand Paris commençait à se dessiner et que le STIF (qui gère les transports en commune) avait été transféré « à la région » depuis peu. Selon les plans de l’époque les transports en commun n’auraient été réellement à la charge de la région que pendant quelques années, d’autant que la RATP et la SNCF, les principaux opérateurs, appartiennent à l’Etat.

Changer la structure administrative de la Bretagne, au vue de ces missions, n’aurait aucun intérêt.

Regardons maintenant une carte de la Bretagne administrative. Nous avons une métropole à chaque bout. Ajouter un département avec une autre grosse métropole ferait nécessairement perdre du poids aux deux autres. On peut poursuivre l’étude dans le détail. Les Côtes d’Armor ont une agglomération importante (les deux autres agglomérations importantes, comme Loudéac, d’ailleurs, sont plus proches d’un autre département que de leur chef lieu). Le Morbihan a deux villes importantes de « poids » relativement proche.

Les projets de développement économique ne se feront plus en fonction du découpage administratif de la France mais de nouvelles structures, orientée autour de pôles, des villes, des métropoles, des EPIC, …

Le combat de Marc Le Fur me parait totalement rétrograde.

Ce n’est en aucun cas une priorité. Il devrait, par exemple, se battre pour Notre-Dame-des-Landes parce que la capacité de développement industriel de nos territoires de Centre Bretagne passe par la proximité des dirigeants d’entreprise avec leurs partenaires commerciaux.

Vous voulez vendre des saucissons à Prague, vous prenez votre voiture à 6 heures à Loudéac, un avion à 8h30 à NDDL, vous arrivez à 10 heures à Pragues. Vous prenez un avion à 17 heures et vous êtes à la maison à 20h30.

Marc Le Fur montre qu’il se bat pour la Bretagne. Ce n’est pas sa mission, le rôle d’un député est strictement national.

Il se bat pour la Bretagne pour des motifs relativement peu intéressants. Ne perd-il pas de l’énergie alors qu’il pourrait mener des combats plus justes pour son arrondissement ou son pays ?

Ce qui ne m’empêche pas d’être aussi attaché que lui à la Bretagne et à son histoire ! Mais l’histoire de cette Bretagne s’est arrêtée vers (en ?) 1790 quand nous avons intégré « la République Française ». Sinon, au nom de l’histoire, on pourrait décider de revenir à la Bretagne du VIIIème siècle.

Nous avons intégré la République Française. Marc Le Fur est élu de la République Française.

Nicolas

dimanche 7 avril 2013

Station service


N'ayant jamais eu le temps nécessaire tant qu'il était député, Le Fur découvre la désertification du monde rural en général et des campagnes en particulier.


Il vient de s'apercevoir que les stations services avaient disparues du paysage et que certains automobilistes étaient obligés de faire au moins 30 minutes de trajet pour faire le plein de l'auto.

Il a donc interpellé le ministre des Finances afin que celui ci trouve une solution au problème que lui même a découvert dernièrement.