lundi 22 avril 2013

Marc Pinocchio Le Fur

Le député de Loudéac Lamballe ne manque pas de toupet, sa version des faits n'est pas du tour corroborée par les images qui sont très explicites sur son geste et suffisamment longue pour ne pas se focaliser sur 2 secondes d'agression.
L'explication qu'il donne au Télégramme du lundi 22 avril est tellement grossière qu'elle en est également risible.
D'après lui, son bras vengeur n'a fait que du vent et a fait tomber le calot du policier, la vitesse du bras a donc dépassé la force 7 ou 8.
Le "hors contexte" dénoncé par le député est plutôt de son côté, il est complètement hors contexte sociétal, cette loi sur le mariage pour tous ne retire en rien des avantages aux hétéros sexuels mais donne des droits aux homosexuels.

Texte de l'article paru dans le Télégramme : 
Des images diffusées « hors contexte ». Ainsi le député breton UMP Marc Le Fur qualifie-t-il la vidéo diffusée depuis samedi par BFMTV et qui le montre, dans la nuit de jeudi à vendredi dernier devant le palais Bourbon, à la tête d'une manifestation anti-mariage gay. Sur ces images, on voit le parlementaire costarmoricain s'en prendre à un représentant des forces de l'ordre, lui ôtant son calot d'un coup de main bien ajusté. 
« On a voulu cacher des choses »
« Son calot est tombé car le policier a été poussé. Mais, il n'a pas été blessé et a pu le récupérer. Ce n'est vraiment pas le sujet », se défend le député. Dans cette histoire, « on a voulu cacher des choses qui ne sont pas jolies à voir », assure-t-il. Pour appuyer ses dires, Marc Le Fur a publié hier un communiqué sur son blog dans lequel il donne sa version des faits. « Le jeudi 18 avril à 23 h 45, avec d'autres députés, nous nous sommes rendus aux Invalides. Nous avons croisé des centaines de policiers lourdement armés, casqués, bottés, qui évacuaient de jeunes manifestants qui n'étaient pas sur la voie publique, qui n'étaient pas équipés ni de casques, ni de foulards, armes ou bâtons, qui faisaient simplement un sit-in », raconte-t-il. Marc Le Fur poursuit. Il se serait placé aux côtés des manifestants « pour éviter tout excès des forces de l'ordre » et aurait « pris soin de revêtir l'écharpe tricolore pour être parfaitement reconnaissable comme parlementaire ». Et là : « Nous avons constaté que les forces de l'ordre utilisaient une matraque pour taper une jeune fille. C'est à ce moment que nous avons voulu approcher et que la police nous en a empêchés ».


Pinocchio, sort de ce corps.

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